ques modifications. Ils ne sont pas moins soit permanente. Voy. ASTHME, COEUR

utiles dans la dysenterie épidémique;
mais ce qu'il faut alors avoir surtout en
vue, c'est de prévenir la propagation et
le retour de la maladie par des précau-
tions d'hygiène bien entendues. Voy. EPI-|
DÉMIE.
F. R.

DYSMENORRHÉE, voy. AMENOR

RHEE et MENSTRUATION.

DYSPHAGIE (de dus, difficilement, et pays manger), mot par lequel on exprime la difficulté d'avaler. Les parties qui servent à la déglutition peuvent être affectées d'un engorgement inflammatoire squirreux ou cancéreux; elles peuvent être gênées dans leurs mouvements par des tumeurs de diverse nature développées dans leur voisinage; enfin, et c'est le cas qui a reçu particulièrement le nom de dysphagie, elles sont quelquefois atteintes d'un spasme nerveux, sans lésion locale. Ce phénomène est très commun et se manifeste tantôt isolément, tantôt comme symptôme d'une autre maladie. Il n'a pas de gravité et cède ordinairement aux bains et à quelques antispasmodiques. Voy. ANGINE. F. R.

DYSPNÉE (de dus et vio, je souffle, je respire), gêne de la respiration, maladie ou plutôt phénomène morbide qui peut tenir à des causes très différentes. Tantôt en effet une lésion des voies aériennes, tantôt une altération du cœur, des gros vaisseaux ou des poumons, un épanchement dans les cavités séreuses, peuvent rendre la respiration difficile, ou bien une névrose (asthme) produit le même résultat, sans que rien apparaisse aux regards de l'observateur. Suivant les causes qui la suscitent, la dys'pnée est permanente ou intermittente; elle offre également des degrés divers suivant qu'il existe seulement gêne de la respiration, ou bien que le sujet est menacé de suffocation et même d'asphyxie. On appelle orthopnée l'état d'une personne qui ne peut respirer que dans la position verticale. C'est l'extrême de la dyspnée.

Aucun traitement absolu ne peut remédier à un accident dont l'origine est si variable: il faut donc rechercher d'abord cette origine. Quelquefois la saignée et les révulsifs font cesser pour quelque temps la dyspnée, quoique la cause en

│(maladies du), RESPIRATION, etc. F. R.

DYSURIE, voy. RÉTENTION d'urine, DYTIQUE (dytiscus), genre d'insectes coléoptères, de la section des pentamères, famille des carnassiers, tribu des hydrocanthares (nageurs). Les entomologistes lui assignent pour caractères: des tarses à cinq articles très distincts, et dont les deux antérieurs sont élargis en forme de palette, dans les trois premiers articles seulement; des antennes sétacées, plus longues que la tête, et à onze articles; les pattes de derrière éloignées des autres et terminées par un tarse comprimé en pointe. Pour celui qui cherche à les connaître par leurs attributs les plus saillants, et sans entrer dans des détails de fine anatomie, dont l'intelligence suppose des études spéciales, ce sont des insectes de grande taille (1 à 2 pouces), de forme ovale, à dos bombé, à tête plus large que longue, et portant deux yeux ronds, saillants, à élytres polies et d'un aspect huileux, sillonnées dans quelques femelles de stries assez profondes, ce qui permet au mâle de se cramponner plus facilement dans l'accouplement. Les deux pattes de devant sont disposées pour la marche, tandis que celles de derrière, aplaties en lame et ciliées (ou garnies de poils), sont évidemment appropriées à la natation. Les dytiques nagent, en effet, avec beaucoup de vitesse, et s'éloignent rarement de l'eau, dans laquelle ils font la chasse aux autres insectes dont ils se nourrissent. Leurs larves ont le corps composé de 11 à 12 anneaux ou segments, dont les trois premiers donnent attache à une paire de pattes, tandis que le dernier, de forme conique, se termine par deux appendices velus en forme de queue, et au moyen desquels ces animaux frappent brusquement l'eau quand ils veulent changer de place. Pendant cette période de leur existence, les dytiques montrent une grande voracité. Quand est venue l'époque de sa transformation, la larve sort de l'eau et cherche sur le rivage une terre humide dans laquelle elle se pratique une cavité ovale, d'où elle ne sortira plus qu'à l'état d'insecte parfait. Pendant les grandes chaleurs, ces insectes peuvent acquérir tout

leur développement en quelques semai- | couleur brune, et le dytique bordé, nes; mais il leur faut, en général, beaucoup brun aussi, mais dont le pourtour des plus de temps. On en distingue un assez élytres et du corselet est marqué d'une grand nombre d'espèces, dont les plus raie fauve. C. S-TL. connues sont : le dytique très large, de

DZWINA, voy. DUNA.

FIN DE LA DEUXIÈME PARTIE DU TOME HUITIÈME.