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DES MINES,

OU

RECUEIL

DE MÉMOIRES SUR L'EXPLOITATION DES MINES
ET SUR LES SCIENCES ET LES ARTS QUI S'Y RAPPORTENT;

RÉDIGÉES

Par les Ingénieurs des Mines,

ET PUBLIÉES

Sous l'autorisation du Conseiller d'Etat, Directeur général des
Ponts et Chaussées et des Mines.

TROISIÈME SÉRIE.

000

TOME XII.

PARIS,

CHEZ CARILIAN-GOEURY, ÉDITEUR-LIBRAIRE,

QUAI DES AUGUSTINS, N° 41.

1837.

Les Annales des Mines sont publiées sous les auspices de l'administration générale des Ponts et Chaussées et des Mines, et sous la direction d'une commission spéciale formée par le Directeur général. Cette commission est composée, ainsi qu'il suit, des membres du conseil général des mines, de l'inspecteur des études et des professeurs de l'Ecole des mines, du chef de la division des mines, d'un ingénieur secrétaire, et d'un ingénieur secrétaire-adjoint.

MM.

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Cordier, inspecteur général,
membre de l'Académie des
sciences, président.
Brochant de Villiers, inspecteur
général, membre de l'Acad.
des sciences.

De Bonnard, inspecteur général.
Héricart de Thury, inspect. génér.
Migneron, inspecteur général.
Berthier inspecteur général,
membre de l'Académie des
sciences, profess. de chimie.
Lefroy, inspect. génér. adjoint.
Voltz, inspect. génér, adjoint.
Guenyveau, ingénieur en chef,
professeur de métallurgie.
Garnier, ingénieur en chef, se-
crétaire du conseil général.

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L'administration a réservé un certain nombre d'exemplaires des Annales des Mines, pour être envoyés, soit à titre de don aux principaux établissements nationaux et étrangers, consacrés aux sciences et à l'art des mines, soit à titre d'échange aux rédacteurs des ouvrages périodiques français et étrangers, relatifs aux sciences et aux arts. --- Les lettres et documents concernant les Annales des Mines doivent être adressés, sous le couvert de M. le directeur général des ponts et chaussées et des mines, à M. le secrétaire de la commission des Annales des Mines, à Paris.

Avis de l'Éditeur.

Les auteurs reçoivent gratis 10 exemplaires de leurs articles. Ils peuvent fa're faire des tirages part à raison de 10 fr. par feuille pour le premier cent, et de 5 fr. pour les suivants.

La publication des Annales des Mines a licu par cahiers ou livraisons qui paraissent tous les deux mois-Les trois livraisons d'un même semestre forment un volume. Les deux volumes composant une année contiennent de 60 à 80 feuilles d'impression, et de 18 à 24 planches gravées. - Le prix de la souscription est de 20 fr. par an pour Paris, de 24 fr. pour les départements, et de 28 fr. pour l'étranger.

PARIS. IMPRIMERIE ET FONDERIE DE FAIN,

RUE RACINE, 4, PLACE DE L'ODEON.

3

EXPÉRIENCES

Sur les roues hydrauliques à aubes planes et à augets;

Par A. MORIN, capitaine d'artillerie, professeur de machines à l'École d'application de l'artillerie et du génie.

(Extrait par M. EUG. LEFÉBURE DE FOURCY, Ingénieur des mines.)

En 1830, M. Morin, capitaine d'artillerie, professeur à l'École d'application de Metz, publia, dans le 3 numéro du Mémorial de l'artillerie, les résultats de ses expériences sur trois roues hydrauliques, situées: la première, dans la filature de MM. N. Schlumberger et compagnie, à Guebwiller; la seconde, dans la fonderie de canons de Toulouse; la troisième, dans la manufacture d'armes de Châtellerault. Un extrait de ce mémoire fut publié dans les Annales des mines, 3a série, tome III, pag. 93 et 259. A cette époque, on ne possédait encore sur les résistances dues au frottement, que les expériences de Coulomb, et M. Morin dut employer dans ses formules les coefficients admis jusqu'alors. Depuis, il entreprit sur cet objet intéressant une série d'expériences aussi délicates qu'ingénieuses, et fut, par suite, conduit à modifier les coefficients de Coulomb(1). A l'aide de ces nouvelles données, M. Morin a

(1) Académie des sciences, Recueil des savants étrangers. Chez Bachelier, libraire, à Paris.

refait les calculs auxquels donnaient lieu ses premières expériences, et, dans un mémoire présenté à l'Académie des sciences (1), il a joint aux résultats de ses expériences sur six nouvelles roues hydrauliques, les résultats modifiés que lui ont fournis les trois premières.

Cet extrait est destiné à donner une idée de cet important travail; nous y suivrons fidèlement la division adoptée par l'auteur.

FREIN A ANNEAU MOBILE.

Ce frein, dont les dispositions principales sont empruntées à M. Egen, ingénieur allemand, est représenté (Pl. I, fig. 1 et 2). Il se compose d'un collier annulaire A en fonte, formé de deux parties qui s'assemblent en b, b par des oreilles avec boulons et écrous. Le diamètre intérieur de ce collier est de o",80; sa largeur, parallèlement à l'axe, est de 0,16; il doit avoir 0,03 au moins d'épaisseur. De chaque côté, il est renforcé par un rebord aa de 0,03 de saillie, destiné à contenir les pièces frottantes. Ce collier se monte sur l'arbre tournant au moyen de six grandes vis à tête carrée c,c, disposées symétriquement, en dehors des rebords a a, dans des oreilles d,d qui leur servent d'écrous. En les manoeuvrant convenablement, on parvient à centrer le collier et à obtenir ainsi une surface exactement concentrique à l'arbre tournant.

(1) Expériences sur les roues hydrauliques à aubes planes et sur les roues hydrauliques à augets. Chez CarilianGoeury et chez Mathias, à Paris; chez madame Thiel, à Metz.

Pour établir cet appareil sur des arbres en fonte ou en fer, on doit y monter préalablement un manchon en bois d'une dimension convenable. Afin d'empêcher les vis de se fausser ou de sillonner la surface de l'arbre tournant, il faut, après avoir centré le collier, caler fortement ce dernier sur l'arbre, à l'aide de coins frappés peu à peu et tour à tour. Trois ou quatre paires de coins convenablement serrés suffisent pour obtenir toute la solidité désirable.

Le collier ainsi monté est entouré d'une bande de frottement à articulations, composée de huit plaques de tôle, de 0,005. d'épaisseur sur 0,10 de largeur, réunies à charnière par des boulons de 0,005 à oTM,006 de diamètre, et cintrées suivant un rayon de courbure un peu plus grand que celui du collier, afin que les angles des articulations puissent recevoir la graisse et les corps étrangers qui s'introduisent entre les surfaces frottantes. La chaîne articulée se termine par deux demi-mailles renforcées à leur extrémité et formant les femelles d'une charnière propre à recevoir les têtes plates et percées de deux gros boulons e,e, de o",60 de longueur et de 0,003 de diamètre, auxquelles elles sont réunies par de petits boulons de 0,015 de diamètre.

m

Les boulons e, e traversent une pièce de sapin qui a de o",15 à 0", 20 d'équarrissage, selon la force du moteur, et qui forme le bras de levier du frein. La face inférieure de cette pièce reçoit, par embrèvement, un coussinet en bois dur B, qui repose sur le collier par une partie cylindrique de même rayon que la surface extérieure de celui-ci. Un ou plusieurs trous percés à travers le levier et le coussinet permettent de verser de

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