parler d'aucune affaire. Après quelq Le 16 janvier 1814, j'ai pris con grands-vicaires, pendant la vacance du ad parole: il a parlé dignement de la piété la joie du clergé, de la longue viduité de wis, et des maux de l'Eglise en général, udicieusement ajouté, dont la durée a été ace de V. M. Le Roi a répondu : Je reçois ble satisfaction la délibération du chapitre. non jour anniversaire soit à l'avenir un e bonheur pour tous les François. Je metins à vous donner un archevêque digne de M. l'abbé Jalabert a eu ensuite l'honneur me. la duchesse d'Angoulême au nom du icité la France d'avoir recouvré une Prinse les qualités de ses plus vertueux an a répondu, qu'elle étoit heureuse de se Hieu des François, et elle s'est recommanes de MM. du chapitre. que les ecclésiastiques et prélats détenus r les souffrances desquels nous avons rapement une lettre authentique et touchante, Suvré la liberté. Leur premier soin, en arrne, a été de se rendre processionnellement y remercier Dieu de leur délivrance. naux Fabrice, Ruffo et Joseph Doria, sont s, à la fin d'avril, pour retourner à Rome. cevoir bientôt de cette capitale du monde nouvelles de l'arrivée du Pape. vril au 2 mai, les cardinaux Scotti, Litta, Somaglia, Oppizoni et Consalvi, ont passé rendant à Rome. s ne pouvons assez admirer les dispositions dence dans le soin qu'elle semble prendre e, et dans les ressources inespérées qu'elle lui ly a eu plus d'un moment où l'on s'est cru le voir cet établissement tomber faute de fonds, oyer les jeunes gens chez leurs parens. Mais fois, quand la prudence humaine croyoit tout mise aux pieds de Sa Sainteté, dont j'invoque le témoignage sans crainte d'être désavoué. La relation insérée dans la Gazette de France, porte que plusieurs cardinaux ont témoigné le désir que les détails qu'elle contient fussent connus. Je puis cependant prouver qu'un cardinal, à qui on lisoit la relation de la Gazette de France, disoit à tous les articles: Non è vero. J'ai cité les paroles prononcées par Sa Sainteté, parce qu'elles sont l'expression de son cœur, qui, au milieu de ses souffrances, a toujours conservé la douceur la plus inaltérable. J'ai d'ailleurs entre les mains toutes les pièces de la négociation, et je puis les montrer quand on le voudra. ÉTIENNE, évêque de Plaisance. Paris, le a mai 1814.. 2 NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES. PARIS, 8 mai. Dimanche dans l'octave de l'Invention de la Sainte-Croix, M. de Boulogne, évêque de Troyes, a officié pontificalement dans l'église Saint-Roch, où il ya, comme l'on sait, les stations du Calvaire. C'étoit la première fois que ce prélat paroissoit en public après sa délivrance. M. Marduel, curé de Saint-Roch, l'a reçu à l'entrée de son église, et lui a adressé un discours où il a célébré l'éloquence de l'orateur et le courage du Pontife. Après la célébration des saints mystères, M. l'évêque de Troyes a passé dans la salle de la fabrique, où M. Billecocq, président du conseil général de la fabrique, a aussi harangué le prélat. Il a retracé ses honorables souffrances, et le prix glorieux qu'il en recueille dans le respect des fidèles. Les bornes de cette feuille pouvoient seules nous priver du plaisir de les reproduire ici. Le 11 mai, le chapitre métropolitain de Paris a été présenté au Roi. Il a prié S. M. d'agréer la délibération qu'il avoit prise de célébrer tous les ans l'anniversaire du jour où le Monarque étoit venu consacrer, dans la Basilique de Notre-Dame, les prémices de son règne. M. l'abbé - Jalabert, un des grands-vicaires, pendant la vacance du siége, a porté la parole : il a parlé dignement de la piété du Prince, de la joie du clergé, de la longue viduité de l'Eglise de Paris, et des maux de l'Eglise en général, maux, a-t-il judicieusement ajouté, dont la durée a été celle de l'absence de V. M. Le Roi a répondu : Je reçois avec une véritable satisfaction la délibération du chapitre. Je désire que mon jour anniversaire soit à l'avenir un jour de joie et de bonheur pour tous les François. Je mettrai tous mes soins à vous donner un archevêque digne de vous gouverner. M. l'abbé Jalabert a eu ensuite l'honneur de haranguer Mme. la duchesse d'Angoulême au nom dư chapitre. Il a félicité la France d'avoir recouvré une Princesse qui retrace les qualités de ses plus vertueux ancêtres. Madame a répondu, qu'elle étoit heureuse de se trouver au milieu des François, et elle s'est recommandée aux prières de MM. du chapitre. -On assure que les ecclésiastiques et prélats détenus en Corse, et sur les souffrances desquels nous avons rapportés dernièrement une lettre authentique et touchante, ont enfin recouvré la liberté. Leur premier soin, en arrivant à Livourne, a été de se rendre processionnellement à l'église pour y remercier Dieu de leur délivrance. -Les cardinaux Fabrice, Ruffo et Joseph Doria, sont partis de Gênes, à la fin d'avril, pour retourner à Rome. On espère recevoir bientôt de cette capitale du monde chrétien des nouvelles de l'arrivée du Pape. - Du 26 avril au 2 mai, les cardinaux Scotti, Litta, Pacca, Della Somaglia, Oppizoni et Consalvi, ont passé par Coni se rendant à Rome. AIX. Nous ne pouvons assez admirer les dispositions de la Providence dans le soin qu'elle semble prendre du séminaire, et dans les ressources inespérées qu'elle lui ménage, Il y a eu plus d'un moment où l'on s'est cru à la veille de voir cet établissement tomber faute de fonds, et de renvoyer les jeunes gens chez leurs parens. Mais à chaque fois, quand la prudence humaine croyoit tout perdu, la charité est venue au secours d'une institution si précieuse; et même dans les circonstances si pénibles et si critiques où nous nous trouvions dernièrement, au milieu des sacrifices nombreux qu'on étoit obligé de faire, quand les supérieurs regardoient le renvoi des élèves comme prochain et inévitable, il leur est arrivé tout à coup des moyens de continuer leur ouvre. Tantôt un curé de cette ville leur apportoit, en une seule fois, vingt-cinq louis; tantôt c'est un particulier modeste autant que charitable qui envoie cent écus. Un curé de Toulon écrit qu'il est chargé de remettre la même somme de la part d'une jeune personne, qui, pour faire ce sacrifice, se condamne à des privations. Le même annonce un autre don de 24 fr. par une fille jardinière. C'est bien là le denier de la veuve. C'est ainsi que Dieu protége un établissement si nécessaire dans la détre les besoins actuels de l'Eglise. Le nouvel ordre de choses lui donnera plus de ressources, et surtout plus de stabilité. NOUVELLES POLITIQUES. LOUIS, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, A tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut; En remontant sur le trône de nos ancêtres, nous avons retrouvé nos droits dans votre amour, et notre cœur s'est ouvert tout entier aux sentimens que Louis XII, le pèrè du peuple, et Henri IV, le bon Roi, ont jadis manifestés. Leur application constante au bonheur de la France marquera aussi notre règne, et nos voeux les plus intimes sont qu'il laisse, à son tour, des souvenirs dignes de s'associer à la mémoire de nos Rois, dont une bonté paternelle fut la première et la plus noble vertu. Au milieu des acclamations unanimes et si touchantes pour notre cœur, dont nous avons été accompagné des frontières de notre royaume jusqu'au sein de notre capi tale, nous n'avons cessé de porter nos regards sur la |