Nec superincumbens ultima verba dedi. Frigida non calido tepefeci viscera fletu,
Oscula nec caro de moriente tuli. Amplexu in misero neque collo flebilis haesi, Aut fovi infausto corpus anhela sinu. Vita negabatur, quia jam de fratre sorori Debuit egrediens halitus ore rapi.
Quid feci, vico misissem Listra feretro
Non licet extinctum vel meus orner (ornet) amor? Impia crede, tuae rea sum, germane saluti
Mors cui sola fui, nulla sepulchra dedi.
Quae semel excessi patriam, bis capta remansi Atque iterum hostes, fratre jacente, tuli.
Tunc pater, ac genitrix, et avunculus atque parentes, Quos flerem in tumulo; reddidit iste dolor. Non vacat ulla dies lachrymis, post funera fratris, Quid secum ad manes gaudia nostra tulit. Sic miserae dulces consummavere parentes, Regius, ac serie, sanguis origo fuit.
Quae mala pertulerim, neque praesens ore referrem, Nec sic laesa tuo consulor alloquio.
Quaeso, serene parens, vel nunc tua pagina currat, Mitiget ut validam lingua benigna luem.
Deque tui similis mihi cura sororibus haec est,
Quas consanguineo cordis amore colo,
Nec licet amplecti, quae diligo, membra parentum, Osculor aut avide lumen utrumque, soror.
Si, velut opto, manent, superis rogo redde salutes, Proque meis votis oscula cara feras.
Ut me commendes Francorum regibus oro, Qui me materna sic pietate colunt. Tempore longaevo vitalibus utere flabris,
Et mea de vestro vernet honore salus. Christe fave votis; haec pagina cernat amantes, Dulcibus et redeat littera picta notis.
Ut quem tarda spes cruciat per tempora longa, Hanc celeri cursu vota secuta levent.
EPITRE ADRESSEE AU NOM DE RADEGONDE A HARTARK, PRINCE THURINGIEN
RÉFUGIÉ A CONSTANTINOPLE.
Post patriae cineres, et culmina lapsa parentum,
Quae hostili acie terra Toringa tulit:
1 Fortunati opera omnia, ed. Luchi, pars 1, p. 482.
Si loquar infausto certamine bella peracta, Quas prius ad lachrymas foemina rapta trahar? Quid mihi flere vacet pressam hanc funere gentem? An variis vicibus dulce ruisse genus?
Nam pater ante cadens, et avunculus inde secutus, Triste mihi vulnus fixit uterque parens. Restiterat germanus apex, te sorte nefanda. Me pariter tumulo pressit arena suo. Omnibus extinctis, heu viscera dura dolentis! Qui super unus eras, Hamalefrede, jaces? Sic Radegundis enim, per tempora longa, requiror', Pertulit haec triste pagina nostra loqui. Tale venire diu expectavi munus amantis, Militiaeque tuae hanc mihi mittis opem. Dirigis ista meo nunc serica vellera penso, Ut dum fila traho, soler amore soror? Siccine consuluit valido tua cura dolori,
Primus et extremus nuntius ista daret? Nos aliter lachrymis per vota cucurrimus amplis, Venerat optanti dulcia, amara dari. Anxia sollicito torquebar pectora sensu,
Tanta animi febris his recreatur aquis.
Cernere non merui vivum, nec adesse sepulchro,
Perferor exequiis altera damna tuis.
Cur tamen haec memorem tibi, care Artarchis alumne, Fletibus atque mets addere flenda tuis? Debueram potius solamina ferre parenti, Sed dolor extincti cogit amara loqui. Non fuit ex longa consanguinitate propinquus, Sed de fratre patris proximus ille parens. Nam mihi Bertharius pater, illi Ermenefredus, Germanis geniti, nec sumus orbe pari.
Vel tu, care nepos, placidum mihi redde propinquum, Et sis amore meus, quod fuit ille prius. Meque monasterio missis, rogo, saepe requiras, Ac vestro auxilio stet locus iste Deo.
Ut cum matre pia vobis haec cura perennis Possit in astrigero reddere digna throno: Nunc dum distribuat vobis felicibus ut sit Praesens larga salus, illa futura decus.
FIN DES PIECES JUSTIFICATIVES.
CONSIDÉRATIONS SUR L'HISTOIRE DE FRANCE.
Opinions traditionnelles sur nos origines nationales et sur la constitution primitive de la mo- narchie française. Elles sont diverses, au moyen âge, chez les différentes classes de la nation. 4 La science les modifie et les transforme. Naissance des systèmes historiques. - Système de François Hotman. Sa popularité durant le xvie siècle. Travail d'Adrien de Valois sur l'histoire de la dynastie mérovingienne. - Système de l'origine gauloise des Franks. · Causes de la vogue dont il jouit sous le règne de Louis XIV. Il est combattu en Allemagne par la science et par l'esprit de nationalité. — Opinion de Fréret. La question de l'origine des Franks est résolue par lui d'une manière définitive. . . . 41
Controverse sur le caractère et les suites politiques de l'établissement des Franks dans la Gaule. Thèse de l'inégalité sociale des deux races. - Grands travaux des érudits du xviie siècle. Déclin de la puissance et fin du règne de Louis XIV. — Inquiétude des esprits. - Vues et projets de Fénelon. Système du comte de Boulainvillers. - Réponse d'un publiciste du tiers-État. - Système de l'abbé Dubos. - Jugement de Montesquieu. · Son erreur sur les lois personnelles. Conséquences de cette erreur.
État de l'érudition historique au milieu du xvine siècle. Naissance et mouvement de l'opinion philosophique. Sa tendance à l'égard de l'histoire, son action sur elle. Système de Timidité de la science. - Travaux de Bréquigny. — Question du régime municipal et de l'affranchissement des communes. - Théorie des lois politiques de la France, par made- moiselle de Lézardière. Qu'est-ce que le tiers-Etat ? pamphlet de Siéyès. L'Assemblée nationale constituante. Accomplissement de la Révolution. — Abrégé des Révolutions de l'ancien gouvernement français, par Thouret.
Méthode suivie dans cet examen chronologique des théories de notre histoire. — Conséquences de la révolution de 1789. Nouveaux intérêts, nouveaux partis. de la république française. Divergence des opinions historiques. système faite au nom du premier consul. M. de Montlosier.
Bonaparte, premier consul Demande d'un nouveau Fin de la république, établis-
Fausse application des souvenirs de Charlemagne. L'idée de nos limites naturelles, sa puissance, ses fondements historiques. Travaux d'érudition repris et continués par l'Institut. Faveur d'opinion rendue à l'histoire du moyen âge. — Reaction contre l'empire. Restauration des Bourbons. Sens providentiel de cet événement. — Préambule historique de la charte constitutionnelle. -Scission nationale en deux grands partis. - Le livre de la Monarchie française. Système de M. de Montlosier. Effet de sa publi- cation. Polémique fondée sur l'antagonisme des Franks et des Gaulois. Nouvelle ecole historique, son caractère. Questions résolues ou posées. M. Guizot. actuelle. Prédominance définitive de la tradition romaine.
Son caractère, ses effets. - Elle a fixé le sens des révolutions anté- rieures. Travaux de recherche et de publication des matériaux inédits de l'histoire de France. Anarchie des études historiques, déviation des méthodes.- Voie de progrès pour la science de nos origines. Vue analytique des grandes révolutions du moyen âge. — La con- La féodalité, foyer de son organisation. Permanence et variations du
Causes déterminantes de la révolution communale du xire siècle. Lutte de la papauté contre l'Empire. Mouvement de reforme municipale en Italie. Il passe les Alpes et se propage en Gaule. - Nouvelles formes de constitution urbaine. Le consulat. La guilde germa- nique; son application au régime municipal. La commune jurée.-Municipes non réformés. - Conclusion.
Le poëte Venantius Fortunatus. nastère de Radegonde, à Poitiers. (579-584.).
Hilperik théologien. 583.).
Le juif Priscus. Suite et fin de l'histoire de Leudaste. (580-
Révolte des citoyens de Limoges. Grande épidémie.
Douleur maternelle de Frede- Histoire de Chlodowig, troisième fils du roi Hilperik. (580)...........
Statuts de la ghilde danoise du roi Canut, mort en 4036, canonisé en 1400.
Charte de l'amitié de la ville d'Aire. 1488. .
No 7.- Statuts de la ghilde de Berwich. 4284.
Prohibition des Ghildes par les conciles tenus en Gaule, Ixe siècle. Statuts d'une ghilde anglo-saxonne établie à Cambridge, Ixe siècle. . Statuts d'une ghilde anglo-saxonne établie à Exeter, xe siècle.
Statuts de la ghilde du roi Eric, mort en 4103, canonisé en 4257.
Dispositions des conciles relatives aux associations ou confréries. 4189-4528. Vers adressés au roi Hilperik par Venantius Fortunatus à l'occasion du concile de Braine..
No 40. Fragment de la vie de sainte Radegonde, par Venantius Fortunatus, devenu évêque de Poitiers.
N° 11. Fragment de la vie de sainte Radegonde, par Baudonivia, l'une de ses élèves au monastère de Poitiers.
- Règle de saint Césaire d'Arles, donnée par la reine Radegonde au monastère de Poitiers..
No 13.- Vers adressés à Radegonde et à Agnès, et qui manquent dans toutes les éditions des poésies de Venantius Fortunatus..
No 14. Vers sur la ruine de la nation thuringienne, composés par Fortunatus, au nom de Radegonde.
No 45. Épitre adressée au nom de Radegonde à Hartark, prince thuringien, réfugié à Constantinople.
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