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thorough knowledge of the subject, straightforwardness, and ardent desire to preserve peace and cement friendship between the two kindred nations. You cannot apply your faculties to a more useful or nobler purpose. I am now in my eighty-second year, and on taking a retrospective view of my long career I derive the greatest consolation for my many faults and errors from the consciousness that I ever was a minister of peace, from the fact that the twenty last years of my political life were almost exclusively employed in preventing the war as long as I could, in assisting in a speedy restoration of peace, and in settling subsequently as many of the points of difference as was at the time practicable. May God prosper your efforts and enable you to consummate the holy work!

GALLATIN TO SISMONDI.

NEW YORK, le 10 juin, 1842.

MON CHER MONSIEUR SISMONDI,-Permettez-moi de vous prier de vouloir bien présenter en mon nom à la Bibliothèque de Genève quatre volumes que vous recevrez par la voye de Paris, savoir:

1. Sketch of the Finances of the United States, 1796.

2. Speeches (1794-1799) and Miscellaneous Reports (18021810).

3. Essays on various subjects, 1830-1841.

4. Synopsis of Indian Tribes, 1836.

J'y ajoute une note ou explication et deux autres exemplaires du volume d'Essais. L'un d'eux est destiné pour mon parent et ami, le Syndic Gallatin; je vous prie d'accepter l'autre comme souvenir et comme témoignage de ma considération distinguée. Je n'ai plus d'exemplaires des autres ouvrages; il m'a même été difficile de receuillir les discours et les rapports contenus dans le volume sous ce titre (2), et impossible de les tous retrouver. J'aurais désiré faire à ma patrie natale un hommage plus digne d'elle, en lui présentant la série de mes travaux tant comme Secrétaire du Trésor que dans les missions extérieures dont j'ai

été chargé. Il me sera peut-être possible de me procurer et de vous envoyer par la suite la plupart de mes rapports sur les Finances. Quant à ma correspondance diplomatique, quelques parties détachées seulement ont été publiées par ordre du Congrès, et j'ai ajouté au volume (2) la discussion des droits de l'Angleterre et des États-Unis sur les contrées au-delà des montagnes Rocky et qui s'étendent sur l'Océan Pacifique entre les 42e et 56e degrés de latitude.

A l'exception près des recherches sur les Indiens, tous mes écrits ne sont que des ouvrages de circonstance dans lesquels on peut trouver quelques vues saines et générales, mais qui se rattachent à ma carrière politique et n'ont eu qu'une importance locale et momentanée. Je ne regrette point que telle ait été ma destinée; je n'avais pas les talents nécessaires pour cultiver avec succès les lettres ou les sciences; et mes facultés ont été probablement employées plus utilement dans la vie active où j'ai été jeté et pour laquelle j'étais plus propre.

La dernière révolution de Genève m'a profondement affligé; je n'en connais point le résultat et vous m'obligeriez infiniment si vous pouviez m'envoyer quelqu'écrit qui en traçat les causes, les détails et les effets. Il ne m'appartenait pas de donner des avis pendant mon séjour à Genève en février, 1814. Je ne pus cependant m'empêcher d'exprimer à quelques amis les craintes que m'inspiraient l'accroissement de territoire qu'on désirait et les dispositions singulières par lesquelles on avait restreint et entravé le droit de suffrage.

Genève n'a subsisté comme état indépendant que par une force purement morale à laquelle douze mille âmes de plus n'ajoutaient rien. Je craignais la malveillance des puissances qu'on dépouillait et surtout la difficulté d'amalgamer une population ignorante et catholique avec la nôtre. Cette dernière considération me paraissait beaucoup plus grave que l'inconvénient des enclaves. Mes désirs aurait été satisfaits par une lisière le long du lac qui rendit Genève limitrophe de la Suisse, et du côté de la Savoye par l'acquisition de Landessi et des autres hameaux protestants abandonnés par le traité de 1764.

Quant à la constitution, j'avais cru comprendre que les dispositions qui entravaient le droit de suffrage n'étaient que pro

visoire. Du moins M. le Syndic Desarts m'avait dit qu'on ne les avait adoptées qu'afin d'exclure des emplois publics ceux qui avaient été impliqués dans les meurtres judiciaires de l'an 1794. Et je m'étais flatté que ce qu'il y avait de défectif serait corrigé par degrés, tranquillement et légalement. L'ancienne aristocratie de Genève s'était toujours distinguée par ses lumières, ses talents, son désintéressement et son excellente administration. Je suis sûr que ses descendants qui ont gouverné pendant les 27 dernières années, ont marché sur ses traces et n'ont rien laissé à désirer sous aucun de ces rapports. Mais je crains qu'ils n'aient pas pu se guérir d'un défaut qui semble être inhérent à tous les gouvernements, celui de ne pas se mettre au niveau de l'esprit du tems et des lieux, et de ne pas sentir la nécessité de prévenir les révolutions par des réformes spontanées. J'espère encore humblement que la Providence qui a créé, conservé et protégé la République ne l'abandonnera pas dans cette crise dangereuse, et que la sagesse et le patriotisme éclairé des membres de l'assemblée constitutionnelle surmonteront les grandes difficultés de la tâche qui leur est imposée.

GALLATIN TO THOMAS RITCHIE.

NEW YORK, August 2, 1842. SIR,-In compliance with your request, I send you by mail a copy of the argument in support of the right of the United States to their North-Eastern boundary as heretofore claimed by them. I had been engaged in collecting the evidence and preparing the statements laid by the United States before the King of the Netherlands, and bestowed more time on that than I ever did on any other subject. I investigated it more thoroughly, I believe, than any other individual, and, I may be permitted to add, with a pure love of truth and justice and perfect impartiality. The result has been a thorough conviction that Great Britain had not even the shadow of a claim; and I think the equivalent offered to be inadequate. Yet, and though personally disappointed, I am clearly of opinion that the public interest requires that the treaty should be ratified.

England has been fifty years in possession of the inhabited part of the disputed territory, a circumstance which, connected with the award of the King of the Netherlands, renders it difficult for her government, even if so inclined, to do us justice, and would have its weight with any new arbiter that might be selected. The arrangement being founded on a supposed equivalent, the principal part of which is of an indefinite value, may be accepted without wounding the honor of the country. And since the acquiescence of Maine, the party most interested, removes the great obstacle to an accommodation, I would think it not only unwise in the present situation of the country, but quite unjustifiable, to run the risks incident to a failure of the pending negotiations.

It is unnecessary to dwell on the calamities and baneful effects of war, on its wickedness unless in defence of sacred rights; but the positive benefits arising from the confirmation of the arrangement deserve also consideration: 1. The settlement of this vexed question will have a tendency to create better feelings between two kindred but rival nations, and lead to a final adjustment of the other subjects of difference. 2. A period of peace is at this time of the highest importance to us, for the purpose of restoring not only the finances by equalizing the receipts and expenditures of the general government, but also the public credit-I should say the public faith-of the several States, as well as private credit and confidence, all which are prostrated to a degree which affects materially the national

character.

I know the terms of the treaty only from the newspapers. A note in pencil on the map A, annexed to the pamphlet, will show how I understand them.

I have not received the Richmond Enquirer mentioned in your letter. Your determination not to be governed on this occasion by party feelings is highly commendable. The sacrifice, however, is not great. You may rely on the Whigs (so called) for destroying themselves without your aid. It is a second edition, not improved, of the conduct of the Federalists

in 1798.

I have, &c.

Although I have nothing to conceal, at my advanced age (82) and with a weak health, I want quiet, and do not wish to be conspicuous in newspapers.

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GALLATIN TO FRED. DE PEYSTER.

NEW YORK, October 22, 1842.

SIR, I had the honor to receive your letter informing me that I had been elected a resident member of the New York Historical Society. This alone would have been gratifying to me; but I pray you to present my thanks to its members for the unusual and very kind manner in which I was chosen. I wish I could in return do something towards promoting the objects of the Society; but, independent of other circumstances, the increasing difficulty I experience in reducing my ideas to writing seems to forbid the hope of my being able to produce anything worthy of the public attention.

I pray you to accept the assurances of the high consideration, &c.

GALLATIN TO LOUIS PICTET, GENEve.

NEW YORK, le 23e octobre, 1842.

MONSIEUR, . . . Il n'y a que quelques jours que j'ai reçu les divers projets, le rapport de la commission et la constitution de Genève, telle qu'elle a été adoptée, que vous avez eu la bonté de m'envoyer. Je regrette encore plus la manière dont cette révolution s'est opérée que son résultat. Quelqu'accoûtumé que je sois au suffrage universel, je dois dire d'après notre expérience que ses effets sont plus nuisibles et plus dangereux dans l'administration et le gouvernement d'un cité, que dans ceux d'un grand pays. Mais s'il y avait nécessité absolue de considérer ce principe comme un fait déjà accompli, il me paraît que vous avez tiré tout le parti possible des circonstances où vous étiez placés et que la constitution est beaucoup meilleure qu'on n'avait droit de l'es

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