Sidebilder
PDF
ePub

La version, (a) translation from one language into another. "Lorsqu'il s'agit de la traduction d'un livre, le plus, grand usage de ce mot est en parlant des anciennes traductions de l'Écriture."-ACAD.; as, La version de la Bible; V. des Septante (Septuagint); la V. qu'on nomme la Vulgate; V. chaldaïque, arabe, syriaque, etc.

(b) "Il se dit, particulièrement, des traductions que les écoliers font dans les collèges, d'une langue ancienne en leur propre langue.—11 a remporté le prix de version latine (grecque).”—ACAD.

La traduction is the general term for translation: as, Traduction de la Bible; t. de l'Énéide; t. de Tacite, etc.; t. en prose, en vers, etc. Caution: la translation is quite obsolete in the sense of the translation of a language (“ En ce cens, il est vieux ou marotique.” *—LITTRÉ). This also applies to translater and translateur, though they still hold their place in the dictionary of the Academy.

2 Synon. Patrie, f.; pays, m.; contrée, f.; campagne, f.; terre, f.-La patrie; (a) native country, bome: as, La mère patrie. L'amour (le sol) sacré de la patrie. Allons, enfants de la patrie! La céleste patrie. La Laponie est la patrie du renne. La patrie des palmiers.

(6) also applied to towns, provinces: as, Le Languedoc (Toulouse) est sa patrie. Athènes fut la patrie des philosophes.

Vin de

Le pays, pron. = pè-yî, (a) land, region, country: as, Pays à blé; pays de chasse. Pays fertile, riche, stérile, inculte, etc. Pays montueux, montagneux, plat, marécageux, désert, perdu, etc. pays. Courir, reconnaître, le pays. Pays de cocagne. pays étrangers, lointains. Les Pays-Bas, etc.

Beau pays;

(6) the inhabitants of a country: as, Chaque pays a ses usages. Pays catholique, protestant, civilisé, florissant, etc.

(c) native country, home: as, L'amour du pays. La France est mon pays. Nul n'est prophète en son pays.

homesickness).

(d) Familiarly

=

Le mal du pays (nostalgie,

compatriote: as, "Bon jour, pays! Mon cher pays, secourez-moi, lui dis-je."-VOLT. C'est ma payse!

La contrée; (a) region, large tract of land: as, Contrée riche, fertile, sablonneuse, etc. (cp. German die Gegend in Max Müller's Lectures on the Science of Language).

(b) Country, land: as, Toutes les contrées de l'Asie.

La campagne; (a) land, fields, country: as, Campagne fertile, stérile, etc. Grande (vaste) campagne, rase campagne. La grêle a désolé nos campagnes, etc. Especially in contradistinction to town: La vie, l'air, les habitants de la campagne. Gentilhomme de campagne (country squire). Maison de campagne.

(6) Campaign, field: as, La campagne de Crimée. Les armées sont en campagne. Cet officier a fait vingt campagnes, etc.

(c) Cruise: as, Campagne d'observation, de croisière, d'évolution.

* i.e. in the quaint style of Clément Marot (1495-1554).

La terre, earth, ground, soil, is also used in the sense of

(a) pays, contrée, campagne : as, Les terres de France (d'Espagne). Les terres arctiques, boréales. La Terre-Neuve (Newfoundland). La terre sainte. Cette ville est bien avant dans les terres (inland).

(b) Domaine: as, Terre seigneuriale; terre d'Eglise. Vivre sur ses terres. Chasser sur les terres d'autrui.

3 The now obsolete omission of t in the plural of words in ant, ent, has still the sanction of the Revue des deux Mondes; but creating, as it does, a perfectly useless anomaly, it is, of course, not to be recommended.

The English way of placing the adverb between subject and verb (I never wait) must be carefully avoided (ne, of course excepted). Adverbial phrases, however, are not seldom placed immediately after a Noun (or, Disj. Pron.)-Subject: as, Le chêne, un jour, dit au

roseau...

Deuxième Leçon.-B.

1. Attendons encore un moment (or, un instant) !1 2. Ne touchez pas cela (or, à cela) avec vos doigts maladroits.

3. Regardons ce tableau, et admirons-le.2

4. Qu'elle entre (or, Faites-la entrer) elle est la bienvenue à notre foyer (or, au coin de notre feu).

5. Qu'il écoute l'avis (le conseil)3 de ses fidèles amis (or, amis fidèles).

6. Que cherchez-vous ?-Je cherche mon petit chien (not 'chien petit;' see Synth. Fr. Gr. § 24).

7. Restez à (or, Gardez) la maison jusqu'à midi, et finissez votre version grecque.

8. Que demande-t-il ?--Il demande un morceau de pain. 9. Contez (or, racontez, or dites) -nous une jolie histoire (or, un joli conte), grand'mère (or, familiarly-mère-grand)."

5

1 Synon. Moment, instant.-"Etymologiquement, l'instant est ce qui se tient sur nous, un point présent et très court dans la durée. Moment signifie mouvement; appliqué au temps, c'est la durée d'un petit mouvement. Dans l'usage, moment est plus indéterminé; il comporte un intervalle plus long ou moins précisément limité que l'instant."-LITTRÉ. In many ways they are convertible terms, as in 'attendez un instant (moment); je reviens dans un instant (moment)'; But quite as often not: as, Le moment est mal choisi pour faire cela. Il a des moments de bonté, de sévérité, d'indulgence. Cet,

etc.

acteur a des moments admirables. Il est ordinairement colère, mais il a de bons moments. So especially if used as an adverbial conjunction : Au moment de former ma lettre, j'apprends.

Du moment que je l'ai aperçu, je l'ai salué. A ce moment il était fort malade. Du moment que (= puisque) votre père y consent, je n'ai plus rien à dire,

2 In the classic period (i.e. in the 17th century) it was very common to place the pron.-object before the imperative-affirmative following upon another imperative: "Tenez, monsieur, battez-moi plutôt, et me laissez rire tout mon soûl."-MOL., Bourg. Gentil., iii. 3.

3 Synon. Conseil, avis. "Avis' is more authoritative than 'conseil: L'ami donne des conseils à son ami; le supérieur des avis à son inférieur.' 'On prend conseil de soi-même.' On dit: un conseil d'ami, un homme de bon conseil; un avis de parents, un avis au public."-D'Alembert.

4 Synon. Narrer, raconter, conter.- "Narrer est de la rhétorique et d'apparat; on ne regarde proprement qu'à la manière; Raconter est de l'instruction; Conter est de la conversation ou dans le genre familier.

"On narre avec étude ou avec art, pour attacher, intéresser, prévenir un auditoire, un tribunal, le public. On raconte avec exactitude, pour rendre compte, expliquer les faits. On conte avec agrément, pour amuser, pour plaire, et récréer sa société."-L'ABBÉ ROUBAUD.

Il nous raconte ses voyages. Allez ailleurs conter vos sornettes. Les vieillards aiment à conter. Une des premières qualités de l'historien est de bien narrer.

5

Synon. Conte, histoire.—(a) "Le conte est un récit d'aventures imaginaires, soit qu'elles aient de la vraisemblance ou qu'il s'y mêle du merveilleux: Contes de fées, C. de Boccace, de La Fontaine, de ma mère l'oie, etc. Conte à dormir debout, etc.

[ocr errors]

(b) Conte se dit aussi, familièrement, des histoires plaisantes, vraies ou fausses, que l'on dit pour amuser, railler, médire :—11 embellit, il enrichit, il enjolive, il brode un peu le conte.—On fait d'étranges contes sur cet homme-là.

(c) ແ Conte se dit encore des discours mensongers ou sans vraisemblance qu'une personne tient à une autre, sérieusement ou par plaisanterie-N'écoutez pas cet homme, ce qu'il vous dit n'est qu'un conte fait à plaisir.—Ce n'est qu'un conte en l'air.”—ACAD.

“In the familiar style, histoire (history) is used in much the same sense as conte: C'est une histoire !-Ce sont des histoires !-Histoire que tout cela! (What a story!)—ll me fit là-dessus je ne sais quelle histoire."-ACAD.

6 Grand❜mère (or, familiarly, mère-grand).—This use of grand', once very frequent in compound feminine nouns, still obtains in grand’tante, grand'garde, grand'rue, grand'chose, grand' chambre, grand'messe; and in the phrases faire grand'chère, c'est grand' pitié, à grand'peine, avoir grand’hâte, avoir grand'peur, avoir grand'part à.

"" Grand, venant du latin grandis qui a la même terminaison pour le

masculine et pour le féminin, n'avait plus qu'une seule terminaison pour les deux genres dans l'ancien français: une grant cité, etc. Cet usage parfaitement régulier,* se trouve en contradiction avec celui qui survint et qui donna à ces adjectifs une terminaison féminine. Mais, de cette contradiction, il résulta que grand fût maintenu, par de parler habituel en accord avec quelques noms féminins. Ainsi il n'y a point d'e élidé, et partant point d'apostrophe à mettre. Il serait meilleur de supprimer cette apostrophe que de présenter à l'esprit la fausse idée d'une suppression qui serait une anomalie sans raison."-LITTRÉ.

Troisième Lecon.-B.

1. Où est votre petit frère (not, Votre petit frère où...)? -À l'école (the definite article is strictly required).

2.

{

J Votre montre avance-t-elle ou retarde-t-elle ?— Est-ce que votre montre avance ou retarde?Elle avance.

3. De combien avance-t-elle or, est-ce qu'elle avance)?— D'un quart d'heure.

4. Quel âge a votre père (or, votre père a-t-il)?—Il a (or, il est âgé de) soixante-douze ans.

5.

Pourquoi êtes-vous en retard ce matin?

Ma montre retarde d'une demi-heure.1

6.

Quand votre ami attend 2-il sa sœur?—

quinze jours. See also note 2 to Ex. 29.

[blocks in formation]

ce matin ?

sa soeur ?-Dans

Comment le professeur explique-t-il ce passage ?—
Comment est-ce-que le professeur explique ce

passage?

8.

Ce gâteau n'est-il pas trop lourd ?

lottrop lourd?-Peut-être,

(or, cela se peut), mais je l'aime ainsi.3

1 We might also say-Je retarde d'une demi-heure.

2 The final d here is sounded like t, as in grand homme = gran

tome.

3 Or, more freely-mais il est à mon goût.

* Only adjectives with three inflections (m., f., n.) had criginally two inflections (m. and f.) in French.

Quatrième Leçon.-B.

1. L'étude de la langue1 française est facile, n'est-ce pas ? —(Oui, monsieur [madame]). Elle est facile.

2. Ces noix sont fort (or, bien) dures, n'est-ce pas ?—Elles sont fort dures,2 en effet.

3. Vous ne cherchez pas un (une) autre domestique (not— serviteur), n'est-ce pas ?—(Oui.) J'en cherche un (une) autre. 4. Ils obéissent toujours à leurs parents, n'est-ce pas ?— (Oui.) Ils leur obéissent.

5. Tu me pardonnes, mon cher, n'est-ce pas ? or, N'estce pas que tu me pardonnes?-(Oui.) Je te pardonne.

6. Il écoute à la porte, n'est-ce pas ?-Non, il n'y écoute pas. (To eavesdrop = être aux écoutes.)

7. Vous ne demandez pas de l'argent, n'est-ce pas !— Non, nous n'en demandons pas (or, ce n'est pas de l'argent que n. demandons).

8. Ces élèves ont obtenu chacun trois prix (or, trois prix chacun). Vraiment !

9. M'aimez-vous (or, Est-ce que v. m'aimez)?—Tantôt je vous aime, tantôt je ne vous aime pas.

1 Synon. La langue, le langage.*" Ces deux mots ne diffèrent que par la finale -age qui, étant la finale aticus (aticum) des latins, signifie ce qui opère, ce qui agit. C'est là ce qui fait la nuance des deux mots. La langue est plutôt la collection des moyens d'exprimer la pensée par la parole; le langage est plutôt l'emploi de ces moyens. C'est la nuance que l'on aperçoit, par exemple, entre la langue française (the French tongue) et le langage français (the characteristic features of the French idiom). Pour la même raison on dit le langage par signes, le langage des yeux, et non la langue par signes, etc. La langue du cœur, ce sont les expressions dont le cœur se sert d'ordinaire; le langage du cœur, ce sont les émotions que le cœur fait partager."—LITTRÉ.

(a) = tongue, language. L'usage est le tyran des langues. (Prov.) La science (la multiplication, la confusion) des langues,

La poésie est la langue des dieux.

Les apôtres avaient le don des langues.

Langue morte (ancienne, vivante, moderne).

(t) = speech. L'origine du langage (l'origine des langues).

Les oiseaux ont une sorte de langage.-Les yeux ont un langage

=

* Langue Latin lingua. Langage = Latin linguæ usus, oratio, vox, quoddam sermonis genus.

« ForrigeFortsett »