Histoire de la Restauration, Volum 1Lecou, 1854 - 411 sider |
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... n'avait conservé d'autre droit que le droit d'écouter et d'applaudir les organes de l'em- pereur . L'intelligence languissait , les lettres s'avilis- saient , les arts s'asservissaient , les idées mouraient à ce régime . La victoire ...
... n'avait conservé d'autre droit que le droit d'écouter et d'applaudir les organes de l'em- pereur . L'intelligence languissait , les lettres s'avilis- saient , les arts s'asservissaient , les idées mouraient à ce régime . La victoire ...
Side 16
... n'avait pas été moins aveugle et moins hési- tante que sa campagne . Il avait compté à la fois , en aven - turant ses légions sous la menace de l'hiver jusqu'à Moscou , sur la guerre et sur la paix : sur la guerre , pour arracher la ...
... n'avait pas été moins aveugle et moins hési- tante que sa campagne . Il avait compté à la fois , en aven - turant ses légions sous la menace de l'hiver jusqu'à Moscou , sur la guerre et sur la paix : sur la guerre , pour arracher la ...
Side 24
... n'avait pas assuré lui - même » les lambeaux de cette Pologne partagée et de Venise » asservie à l'Autriche ) ... Point de trêve que ce triumvi- » rat ne soit rompu ! Je veux trois cent mille hommes ; » je formerai un camp de cent mille ...
... n'avait pas assuré lui - même » les lambeaux de cette Pologne partagée et de Venise » asservie à l'Autriche ) ... Point de trêve que ce triumvi- » rat ne soit rompu ! Je veux trois cent mille hommes ; » je formerai un camp de cent mille ...
Side 25
... n'avait que des chiffres sur ses états . Ses nuits consommées ainsi étaient stériles pour le jour . Il se donnait dans ses conseils , dans sa capitale et dans son palais , le même mouvement qu'à l'époque où il remuait le monde du fond ...
... n'avait que des chiffres sur ses états . Ses nuits consommées ainsi étaient stériles pour le jour . Il se donnait dans ses conseils , dans sa capitale et dans son palais , le même mouvement qu'à l'époque où il remuait le monde du fond ...
Side 26
... n'avait plus que son général . Il continuait de parler à des légions qui n'exis- taient plus . Son palais était devenu le palais de ses rêves . Il y était seul avec l'ombre de son ancienne toute - puis- sance et avec son invincible ...
... n'avait plus que son général . Il continuait de parler à des légions qui n'exis- taient plus . Son palais était devenu le palais de ses rêves . Il y était seul avec l'ombre de son ancienne toute - puis- sance et avec son invincible ...
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allait alliés âme armée armes Autrichiens avaient Beausset Blücher Bourbons bruit C'était Cambacérès camp capitale Caulaincourt cent mille hommes chef cheval cœur combat conseil Corps Législatif cour d'armes défection dernier devant dévouement dignité dit-il duc d'Enghien dynastie empereur ennemis Essonne eût famille femme fidélité Fontainebleau fortune François Ier frère garde nationale gloire gouvernement guerre heures Joseph jour l'armée l'avait l'em l'empereur Alexandre l'Empire l'ennemi l'Europe l'impératrice l'opinion laisser liberté lieutenants Louis XVIII lui-même Macdonald Madame de Staël main maison de Bourbon maréchal Marie-Louise Marmont ment militaire ministres monarchie Montereau Mortier murmure n'avait n'était Napo Napoléon Bonaparte nation négociateur nuit officiers paix palais paroles patrie pensée pereur peuple poléon pouvait prince de Schwartzenberg Prusse Prussiens puissance quartier général régence règne résolution reste revers Rhin route royalistes Russie sang Schwartzenberg Sénat sentiment seul signe silence soldats sort souverains Talleyrand tion trône troupes Troyes tyrannie vaincu victoire voix voulait
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Side 237 - Les puissances alliées ayant proclamé que l'empereur Napoléon était le seul obstacle au rétablissement de la paix en Europe, l'empereur Napoléon, fidèle à son serment, déclare qu'il renonce, pour lui et ses héritiers, aux trônes de France et d'Italie, et qu'il n'est aucun sacrifice personnel, même celui de la vie, qu'il ne soit prêt à faire à l'intérêt de la France.
Side 204 - Considérant que la liberté de la presse, établie et consacrée comme l'un des droits de la Nation, a été constamment soumise à la censure arbitraire de sa police et qu'en même temps il s'est toujours servi de la presse pour remplir la France et l'Europe de faits controuvés, de maximes fausses...
Side 203 - Le Sénat conservateur, considérant que dans une monarchie constitutionnelle le monarque n'existe qu'en vertu de la constitution, ou du pacte social ; « Que Napoléon Bonaparte, pendant quelque temps d'un gouvernement ferme et prudent, avait donné à la nation des sujets de compter, pour l'avenir, sur des actes de sagesse et de justice ; mais qu'ensuite il a déchiré le pacte qui l'unissait au peuple français...
Side 173 - Rois légitimes; ils peuvent même faire plus, parce qu'ils professent toujours le principe que, pour le bonheur de l'Europe, il faut que la France soit grande et forte; Qu'ils reconnaîtront et garantiront la Constitution que la Nation française se donnera.
Side 256 - Sénat ne rougit pas de parler de libelles publiés contre les gouvernements étrangers ; il oublie qu'ils furent rédigés dans son sein ! Si longtemps que la fortune s'est montrée fidèle à leur souverain, ces hommes sont restés fidèles, et nulle plainte n'a été entendue sur les abus du pouvoir. Si l'empereur avait méprisé les hommes, comme on le lui a reproché , alors le monde reconnaîtrait aujourd'hui qu'il a eu des raisons qui motivaient son mépris.
Side 203 - Qu'il a commis cet attentat aux droits du peuple lors même qu'il venait d'ajourner, sans nécessité, le Corps législatif, et de faire supprimer comme criminel un rapport de ce corps, auquel il contestait son titre et sa part à la représentation nationale ; — Qu'il a entrepris une suite de guerres...
Side 204 - Qu'il a anéanti la responsabilité des ministres, confondu tous les pouvoirs, et détruit l'indépendance des corps judiciaires ; « Considérant que la liberté de la presse, établie et consacrée comme l'un des droits de la nation, a été constamment soumise...
Side 275 - France , produisant un revenu annuel , net , et déduction faite de toutes charges , de deux millions cinq cent mille francs. Ces domaines ou rentes appartiendront en toute propriété , et pour en disposer comme bon leur semblera, aux. princes et princesses de sa famille , et seront répartis entre eux , de manière à ce que le revenu de chacun soit dans la proportion suivante , Savoir : A madame mère , trois cent mille francs ; Au roi...
Side 257 - Son bonheur paraissait être sa destination: aujourd'hui que la fortune s'est décidée contre lui, la volonté de la nation seule pourrait le persuader de rester plus long-temps sur le trône. S'il se doit considérer comme le seul obstacle à la paix , il fait volontiers...