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Je n'aime pas non plus ces brillantes coquettes
Qui de leur protégé se faisant interprètes,
Viennent à mon mari glisser des billets doux.
J'ai peur une audience est presque un rendez-
vous.'-

Edgar begs her to use her influence to get Morin, the painter, employed to paint the cupola of the new church: Valentine replies:

Messieurs, si vos écrits le soir sont mal relus; Et si l'on trouve tant de prose vertueuse Dans vos articles faits aux pieds d'une danseuse!' p. 69. Pluchard follows, to announce that a famous painter, whom they have been running down, is furious; and the editor, unprovided with matter, and almost maddened by these successive interruptions, hastily sanctions the insertion of a para-Lui donner ce travail, je vous le dis tout bas, graph, in which, under the transparent Les journaux crieraient trop, on ne l'oserait pas !' veil of feigned names, it is insinuated that Madame Guilbert had married her daughter Valentine to her own lover, with a view to the more convenient continuation of the intrigue. The Act concludes with a scene bordering on the extravagant, in which authors, publishers, milliners, per. formers, and quacks of every kind be. siege the editor for puffs.

Act the third seems specially intended to put bankers on their guard against such enterprises. Guilbert's wife, daugh. ter, and intended son-in-law, Edgar, assail him by turns with the agreeable intelligence, that his known connection with the journal has brought his son-inlaw, the minister, into suspicion with his colleagues.

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Non pas; chez la femme qu'il aime ; C'est plus adroit-Tachez de la voir par hasard. p. 103.

The play henceforth assumes a graver tone and deeper interest. Edgar is sympathising with Valentine on her husband's probable disgrace :-

'Je regretterais peu ces honneurs qu'on m'envie;
Dans mes affections j'ai mis toute ma vie ;
Et loin de m'effrayer, j'attends avec plaisir
Un revers qui permet de s'aimer à loisir.
Dans les pompeux salons de ce beau ministère
Je ne vois presque plus mon mari ni ma mère.
Le pouvoir les enivre, ils ne pensent qu'à lui.
Ils en ont tout l'honneur, moi j'en ai tout l'ennui.

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Vous ignorez cet horrible devoir,
Ce supplice flatteur qu'on nomme recevoir!
Le premier jour j'ai cru que j'en deviendrais folle.
Je ne pouvais trouver une seule parole.
Et puis je me perdais dans tous ces députés.
A diner, j'en avais d'affreux à mes côtés :
Les deux plus laids.

EDGAR.

Sans doute, et c'est l'usage en France.
A table vous devez donner la préférence
Toujours au plus infirme, au plus grave, au plus
vieux.

VALENTINE.

Pretty nearly the same principle has been adopted in England since the accession of the Whigs to office. The question no longer turns on the merits of the measure or the individual, but on what newspapers may say or constituencies may think; except, indeed, when an incompetent colleague is to be shelved. An influential person connected with the present government, when requested to use his influence to get a trifling pension

for

a woman of genius, replied that it was impossible to do any thing, unless her case was brought forward by the press. This, we frankly admit, happened subsequently to the grant of five-sixths of the small fund set apart for the reward of literary merit, to a worn-out political partisan, for the laudable purpose of inducing his co-operation in a job.

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Le Ministre et l'Amant, ou la Mère et la Fille!'
Ce titre est singulier, et je ne sais pourquoi
Ces seuls mots dans mon cœur ont jeté de l'effroi !
[Elle lit.]

Madame de Lorville aimait à la folie,

Comme on aime à trente ans, quand on n'est plus jolie,

Un préfet qui rêvait chambre et conseil d'état, Oui, c'est de très-bon goût, mais c'est très-ennuy. Comme on rêve à trente ans, quand on est ma

eux.

gistrat.

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Bref, elle répondit sans le moindre embarras
Que ce billet d'amour ne la regardait pas,
Qu'il était pour sa fille, et qu'il fallait très-vite
Au ministre amoureux accorder la petite.
Le père fut crédule, et très-honnêtement
La mère a marié sa fille à son amant ;
Et l'enfant fut vendu sans trop de résistance.
Tous trois mènent en paix une grande existence.
Ils s'aiment à loisir, et le monde enchanté
Bénit de leur amour l'heureuse trinité!!
Oh! le méchant article! Oh! je suis indignée !
Dans ce honteux portrait ma mère est désignée.
Un ministre-un ancien préfet-c'est évident.
Quel mensonge odieux !-ma mère !-Cependant
Je crois me rappeler-Oh! non, c'est impossible
A l'instant je grondais Morin d'être accessible
Aux propos des journaux, et voilà que j'y crois-
Mon mari!-tous le jours il venait autrefois
Chez ma mère-Grand Dieu! quelle lumière af.

freuse!

The last Act is almost exclusively devoted to the painter, who throws himself out of a window and breaks his neck. On the announcement of this event, there is a regular chorus of reprobation; Martel, ashamed of the vocation, offers the journal for sale, and Edgar becomes the purchaser upon the spot. His motives for this strange resolution are explained in the concluding dialogue:

Oui, pour guérir un mal
Il faut l'étudier. Je descends dans la lice;
Pour vaincre les journaux je me fais leur complice.'

According to the general understanding in Paris, M. Edgar de Norval is M. Emile de Girardin, the husband of the authoress; Morin, the painter, is Gros; and the story of Le Ministre et l'Amant, is the hardly justifiable revival of an old calumny against M. Thiers and Madame Dosne.

This comedy was read by the authoress to a select circle assembled at her house for the express purpose, on the 12th November last. All the journalists of note were present, and appeared to sufCet homme est mon mari-Cette épouse sans foi-fer with Christian fortitude, except Janin, C'est ma mère et l'enfant qu'on a vendu-c'est moi!'-pp. 139–141.

[Elle reprend le journal.] Oui-cette histoire-c'est-la mienne! Ah! mal. heureuse!

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Le prestige a cessé,
Et mes yeux sont ouverts; j'ai lu dans le passé,
Je me suis rappelé bien des choses obscures
Qui s'expliquent enfin par autant d'impostures;
Des égards que d'abord je n'avais pas compris,
Sacrifices menteurs dont je connais le prix.
Je me suis rappelé bien des discours étranges,
De tendresse et de haine incroyables mélanges.
Ah! Je me suis surtout rappelé l'heureux jour
Où ma mère, joyeuse et triste tour à tour,
Nous maria-Mon Dieu!-nous étions à l'église,
A l'autel; près de moi ma mère était assise.
Tout à coup-en sanglots je l'entends éclater-
Elle s'évanouit-il fallut l'emporter !
Oh! je me sens mourir.'-pp. 143, 144.

who, at the end of the second act, could contain himself no longer, and loudly exclaimed against the improbability of the supposition that journals ever were, or ever could be, composed over punch and broiled bones, amidst intoxication and revelry. She replied by citing the example of Becquet, currently believed to have written the celebrated article, beginning 'Malheureux roi! Malheureuse France !'* under the inspiration of wine. Janin re. torted that he wrote it one Sunday morning fasting, and it was probably fortunate for the tempers of both, that the necessity of proceeding with the business of the evening put an end to the altercation.

To this controversy, we are evidently indebted for one of Janin's most amusing compositions, a reply to the popular The mother's explanation is also very charges against the journalists, in the well. She confesses an early unreturned shape of a letter to Madame de Girardin.† passion for her son-in-law, but takes Hea- We find in this letter, very strikingly exven to witness, that, from the first mo- pressed, most of the topics we were about ment of his attachment to the daughter, to urge ourselves, and our main object, she had never nourished a culpable feel- therefore, will probably be best attained ing regarding him. Valentine is satisfied by quoting a few passages in point. -more easily, perhaps, than most Frenchwomen similarly situated would have been-and they agree to lay the whole blame of their temporary disagreement upon the journalists:

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The company was composed of the wits, the poets, the critics, the orators,

*This article appeared in the Journal des Dé. bats, on the accession of the Polignac ministry in 1830, and had a grand effect.

Published in the weekly journal, L'Artiste, November 17th, 1839.

the beauties, the fashionables of the n'a jamais été inspirateur; les chansonniers euxday :

salle.

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Déjà chacun de nous était à sa place; sur les premiers siéges des femmes parées, quelques-unes fort belles, quelques autres fort intelligentes, ce qui vaut presque autant. On peut dire de ces femmes ce que je disais tout à l'heure des homines de lettres qui étaient chez vous, il y en avait de toutes les conditions: les heureuses et les sages qui jouis. sent de l'esprit tout fait; les moqueuses et les rieuses, agaçants et vivaces feuilletons du salon, plus redoutables et plus redoutés mille fois que tous les nôtres, des feuilletons en chair et en os, qui montrent leurs épaules rebondies, et dont le sar. casmc est toujours accompagné d'un fin sourire. Il y avait de ces femmes qui regardent tout sans rien comprendre, et qui pourtant se sont bien amusées quand elles ont deviné enfin, non pas la comédie que vous lisiez, mais celle qui se passait dans la Il y avait même des grands seigneurs, des noms inscrits dans notre histoire et portés avec honneur; mais cependant, je vous assure, mon beau confrère, que c'était justement devant ceux-là qu'il fallait s'abstenir de verser l'injure sur notre profession. Songez que ces hommes qui ont perdu tous leurs priviléges, sur lesquels l'égalité a passé son niveau de fer, ne nous pardonneront jamais, à nous autres écrivains, de nous être placés devant leur soleil. Songez donc qu'aujourd'hui ce sont les poëtes, les romanciers, les auteurs dramatiques, les journalistes en renom, qui ont les titres, les blasons, les couronnes. Ce sont ceux-là qu'on regarde avec empressement quand ils entrent; ceux-là dont le laquais prononce le nom avec orgueil quand il annonce. Faites entrer en même temps un Créqui et M. de Chateaubriand, et vous verrez de quel côté se tourneront tout d'abord toutes les têtes et tous les cœurs. Annoncez M. le duc de Montmorenci et M. de Balzac, on regardera M. de Balzac. Et quand cette supériorité de l'esprit est ainsi constatée; quand cette défaite de l'aristocratie est acceptée par tous, même par les vaincus ; quand les ducs, les marquis, les comtes, et les vicomtes font place à l'écrivain qui passe, vous allez lire devant ces mêmes gentilshommes, imprudente que vous êtes, une comédie où vos confrères de la lutte périodique sont traités sans réserve et sans respect! Allons donc comprenez mieux votre dignité et la nôtre. Rions de nous, si vous voulez, mais en famille. Disons-nous nos dures vérités s'il le faut, mais tête à tête. Qui que nous soyons, poëtes ou journalistes, enfants de la même famille, ne salis. sons pas notre nid, ne nous donnons pas en specta. cle aux descendants de ces mêmes maisons princières dans lesquelles nous n'aurions pas été reçus il y a cent ans, et qui s'estiment heureux de venir chez nous aujourd'hui.'

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mêmes, quand ils célèbrent Bacchus et l'Amour,
les célèbrent à tête reposée, à jeun, le matin; il n'y
a pas une chanson de table qui ait été composée à
table.
Otez donc, je vous prie, de votre
comédie, ces ignobles bols de punch dont la flamme
projette une ombre si triste sur votre esprit ! Otez
cette odeur nauséabonde de viandes et de truffes,
ce bruit de verres qu'on brise et d'assiettes qu'on se
jette à la tête! Les épreuves de ces messieurs
sont les biens malvenues sur cette nappe tachée de
vin; on n'écrirait pas un journal de quolibets, ainsi
vautré sur des canapés souillés par l'indigestion; à
plus forte raison, un journal qui doit changer le
ministère le lendemain et tout bouleverser quand il
parle.'

He passes, and we gladly pass with him, to the scene in which she introduces the family of M. Thiers.

mon confrère, que cet homme est l'honneur de la
'A ce propos, je n'ai pas besoin de vous dire,
presse de ce temps-ci; il en est la manifestation la
plus évidente, la plus puissante. Le jour où cet
homme se nomma lui-même président du conseil, ce
jour-là, la presse Française gagna sa bataille d'Au
sterlitz. Autant que moi, vous savez la portée de
cet orateur tout-puissant, vous savez la facilité de
niveau des positions les plus difficiles; vous savez
ce rare génie, et comment il a su se mettre au
aussi de quelles horribles et étranges calomnies la
vie de cet homme a été entourée, et de quelles
affreuses morsures la presse a stigmatisé ce noble
enfant de sa création. Mais ce que vous semblez
cet homme dont vous prenez la défense, l'a pré-
ne pas savoir, Madame, c'est que l'intelligence de
servé du désespoir que vous lui supposez ; c'est que
la connaissance profonde de la presse Parisienne,
de cette force capricieuse dont il était sorti, lui a
donné le courage de supporter toutes ses injustices
et tous ses caprices.'-p. 186.

His courage and constancy have had their reward; he retains his proud position as the most skilful, and one of the three or four most influential statesmen in France; he is again president of the council, and instead of trying to justify the imputations against his integrity by facts, the more intelligent of his countrymen are now rather eager to suggest plausible modes of accounting for them. The best answer to the charge of corruption is to be found in his circumstances, which are far from affluent; and, on a nice analysis, it seems almost exclusively himself is wont to discuss questions of attributable to the light tone in which he

This, at the first blush, certainly looks more like an argument founded on expediency than on truth; but he directly goes on to show that if journalists had morality. The part of his private history been the only listeners, a passing smile alluded to by Madame de Girardin is soon of incredulity would have been the utmost told. M, Thiers was an old friend of the effect the first two acts would have Dosne family; he obtained an appointduced. Repeating his denial of the ment worth about 4000l. a-year for M. imputation against Becquet, he triumph- Dosne, and soon afterwards married his antly refutes a vulgar fallacy on this sub- daughter, a pretty and pleasing woman, ject, and exposes a glaring inconsistency to whom he is warmly attached. in the plot :rest is mere inference; but why is the resulting mischief to be made a charge

pro

'Non, vous le savez mieux que personne, le vin against the press ?-

All the

Par le ciel la langue Française est assez bien faite, et vous la maniez assez bien, pour que vous sachiez à n'en pas douter la force des expressions, la valeur des termes. Un journaliste est un journaliste, comme un procureur du roi est un procu. reur du roi; un pamphlet est un pamphlet, comme un mensonge est un mensonge. Eh! mon Dieu! eh! depuis quand ces lachetes anonymes ont-elles besoin d'être imprimées pour porter coup? Sup posez que les journaux ne soient pas inventés, et par une main inconnue, faites écrire à cette jeune femme les affreuses révélations que ce journal imprime,

vous aurez le même résultat, votre drame sera le même, aussi touchant, aussi terrible. De grâce, si vous voulez être juste et dans le vrai, intitulez votre drame, La Lettre Anonyme! De quel droit l'intitulez-vous L'Ecole des Journalistes?'

Still more conclusive is the answer to the accusation founded on the death of the painter, the supposed man of genius who dies because his daily allowance of public flattery is withdrawn. The same sort of twaddle was levelled against the conductors of this Review when they had the misfortune to criticise a sickly poet, who died soon afterwards, apparently for the express purpose of dishonouring us and we find from a recent publication that Shelley, who, as a real man of genius, ought to have known better, actually went the length of drawing up a remonstrance to the late Mr. Gifford; in which, frankly admitting the justice of the censure, he

says,

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'Poor Keats was thrown into a dreadful state of mind by this review, which, I am persuaded, was not written with_any intention of producing the effect to which it has at least greatly contributed, of embittering his existence and inducing a disease from which there are now but faint hopes of his recovery.'*

It required no great stretch of candour to become persuaded that the article was not written with any intention of damaging Mr. John Keats' lungs or stomach; and we fairly own that, if, in any given case, it could be clearly proved to us that a sentence of condemnation against a book would be a sentence of death against the writer, we might be weak enough to let him live. But how can we anticipate such contingencies? how are editors or reviewers to become acquainted with all the bodily ailments and susceptibilities of the authors subjected to the ordeal? Must we, like the directors of an insurance office, refer our intended victims to a medical board for examination? or, adopting the wise precautions

of our ancestors in cases of physical torture, send the proofs to be read over in the presence of Sir B. Brodie or Mr. Lister, who, thumb on pulse, might indicate the passages which are too much for human nature to endure? The only information we have at present is derived from the portraits it has become the fashion to prefix by way of frontispiece; but these are generally so smirking and ringleted, so redolent of self-satisfaction and conceit, that we are apt to consider it a duty to infuse an additional spice of severity, in the hope of bringing down the origi nals to a proper state of mind for author. ship. In short, we have no sympathy for your pretended men of genius who die under the lash of a critic. Ambition should be made of sterner stuff. It may disturb a young man's rest to find that the partial judgment of friends is not confirmed by the impartial portion of the press; and it is quite consistent with medical experience that a pungent article should operate on an inexperienced author like a fright. But what right has any man to aspire to rank amongst the magnates of intellect to walk in glory with the Byrons and Wordsworths of the present age, the Miltons and Spensers of the past-if he is too delicate to endure the rough questioning of his contemporaries, if he cannot even support the heat of the furnace by which the truth and purity of his own metal are to be tried?

It is unfair, then, to accuse the press of an undue tendency to nip infant genius in the bud-still more unfair to accuse it, as

Madame de Girardin had done, of wan tonly precipitating matured genius from than leave M. Gros to the handling of its pedestal. But we cannot do better Janin:

'Celui-là, dites-vous, le plus grand peintre de son temps, l'historien le plus énergique et le plus passionné de la gloire impériale, un homme qui connais. sait à lui seul les soldats de la grande armée aussi bien que l'empereur Napoléon en personne; celuilà, il est mort vaincu, écrasé, insulté, assassiné par le journal; voilà ce que vous dites, et pour prouver votre assertion, à la place de ce grand génie qui devait être si puissant et si fort, qui portait sa palette comme Murat portait son armure, vous nous montrez un vieillard imbécile, un niais qui pleure sur sa gloire éclipsée, une imagination aux abois; cet homme s'en va de côté et d'autre en criant contre les journaux, comme si le journal c'était la gloire, comme si le journal pouvait ranimer les imaginations épuisées, comme s'il pouvait rendre la vie au cœur, le feu au regard, l'activité à la pensée! En ce cas là, les journaux seraient plus puissants que le bon Dieu lui-même.

* Essays, Letters from Abroad, &c., by P. B. Shelley. Edited by Mrs. Shelley. 1840. She ad. • Quoi! vous nous faites une comédie pour nous mits that Mr Shelley never forwarded his remon-prouver qu'il ne faut pas cesser de louer les artistes strance to Mr. Gifford. avant leur mort! Mais avez-vous bien pensé à

des masses.

dire au prince de Condé retombé dans l'enfance: Conduis-nous à la bataille! Dites à Pascal, qui est fou: Achève ton grand livre sur la Vérité de la Religion! C'en est fait; souffler à perdre haleine sur toutes ces vieillesses impuissantes, vouloir ranimer toutes ces poussières des gloires oubliées, autant vaudrait aller à minuit vous promener toute blanche et pensive, comme un fantôme, dans le cimetière du Père-Lachaise, et dire à tous les grands génies, à toutes les beautés ineffables, à tous les rares talents que contient ce petit coin de terre : Levez-vous et suivez moi ! . .

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toute l'extension que pouvait prendre votre para-nalism; we have taken it for better and doxe ? Vous chassez de l'art et du monde la seule for worse; and when Balzac calls it le chose qui les protége encore quelque peu, la vérité Allez donc dire, en effet, à la voix qui peuple en folio, he furnishes the most s'est perdue à chanter: Chante encore! Allez conclusive reply to all he himself or dire au visage couvert de rides et de cheveux Madame de Girardin can say against it. blancs: Viens à nous, couronné de fleurs! Allez The voice of the people may be the voice of God when they rise as one man on some grand occasion for the just and necessary vindication of their rights, but it is difficult to recognise the divine origin when we hear nothing but the Babellike hubbub of selfishness, corruption and intrigue. Paris, during the last ten years, has been the very hotbed of vanity, the Utopia of charlatanism, the true land of promise to the adventurer. So many and strange have been the changes; so captivating are the examples of the few who have enriched themselves by lucky speculations or fought their way to fame and fortune by the pen; so unstable is the government; and so restless, wavering, indulgent to pretension, destitute of fixed rules, and regardless of moral weight or position, is society-that it would be a downright miracle if the periodical press, necessarily recruited from the cleverest, vainest, most excitable and aspiring part of the population, did not copy some of the bad habits and adopt a few of the bad practices in vogue. Gentlemen who have their fortune to make now generally begin by spending one; most of the rising generation are living beyond their means, and la Jeune France depend upon their pens to supply any fresh extravagance, as the Viennese dames are M. Gros did not throw himself out of said to depend upon their beaux yeux to a window, but he retired into the coun- furnish any extra article of the toilette. try, took a house in an unhealthy situa-Given a nation of knaves and fools-to tion, and died of disappointed vanity and form a wise, virtuous, and religious combad air. Still we say with Janin—

M. Gros, pour me servir de votre exemple, car c'est lui dont vous nous faites l'histoire dans votre second drame, qu'avait-il donc à reprocher à la France? La France l'avait fait célebre entre tous, elle l'avait rendu riche comme un prince, honoré plus qu'un prince; il avait une armée d'élèves qui lui faisaient cortège quand il passait; il avait obtenu tous les honneurs de l'Empire et de la Restauration; l'empereur l'avait fait officier de ses ordres pour avoir peint ses batailles; pour la coupole de SainteGeneviève, le roi de France l'avait créé baron. Cha cun donnait à cet artiste ce qu'il pouvait donner : la fortune, la renommée, les cordons, les titres. Certes, si l'on peut payer le génie, celui-là était payé. Cependant, que fait M. Gros? Il obéit à la condition humaine, il devient vieux. Une fois là, au lieu de se tenir enfermé dans sa gloire comme son illustre ami, le baron Gérard, et quand il pouvait jouir en paix, comme Gérard, de sa célébrité, de son opulence, des amitiés qui l'entouraient; quand il n'avait qu'à se montrer pour être salué jusqu'à terre, voilà cet imprudent qui veut courir de nouveau les hasards du Salon, qui fait un Hercule, qui s'amuse à faire portrait de M. le médecin Clot-Bey, moitié Français et moitié Egyptien! Que vouliez-vous que fit le public, ainsi attaqué jusque dans le Louvre ?"-p.188.

munity,' was the problem proposed by a cynic friend of ours to a Benthamite. Soyez-en sûre, les journaux n'ont fait mourir per-Given a capital where public morality is sonne; bien plus, ils n'ont pas tué une seule gloire ; car ils ne viennent qu'après le bon sens public. Eh que diable! quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, un bon vers est un bon vers! un bon tableau, un bon tableau! un honnête homme, un honnête homme! Si l'opi nion publique était tout à fait à la merci de ces jugements en l'air qui vous attristent, il faudrait dé. sespérer de la société humaine. Qu'il y ait des in. justices dans l'opinion, nul n'en doute. L'injustice se glisse partout dans les institutions des hommes; mais parce que Calas a été juridiquement assassiné,

a by-word-to produce a body of journalists superior to undue influence of every kind,' is the problem proposed by Madame de Girardin and M. de Balzac to their There is meanness, contemporaries. profligacy, venality, and falsehood, as there is courage, honour, disinterestedness, and truth, in the country; and there is precisely the same mixture of good serait-ce bien là une raison pour abolir tous les juges, tous les tribunaux de la France? Enfin, il y a en. and evil, of all that most dignifies with core cette raison à donner, c'est que la publicité est all that most degrades human nature, in une des conditions indispensables de la liberté con- the newspapers. How, indeed, can they stitutionnelle. Vous aurez beau faire, rien ne pour-fail to present a fair reflection of the national character in France ?—where there is no false standard of social rank,

ra vous soustraire aux doubles débats de la tribune et du journal.'

Janin is quite right. In the present no silly, tinsel, vulgar criterion of gentilstate of things, it is idle to rail at jour-ity, to destroy. the balance-where the

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